Qui étaient Rosa Parks et Mata Hari, deux figures emblématiques qui ont marqué le XXe siècle ? C’est ce que Nesrine nous propose de découvrir aujourd’hui au travers de leur deux portraits.
Rosa Parks
Transcription :
Le 14 février 1913 en Alabama, Leona McCauley donna naissance à une fille qu’elle appela Rosa Louise McCauley sans savoir que ce nom allait rester gravé dans l’histoire à tout jamais. C’est entre autre grâce à elle, qu’aujourd’hui, les citoyens américains sont égaux quelque soit leur couleur de peau. Sa mère, institutrice, avait à cœur de lui transmettre les valeurs de la liberté et de l’égalité. Mais en grandissant, elle compris que la vraie vie ne suivaient pas ses règles-là.
Durant son enfance, elle grandit dans une ferme avec sa maman et sa grand-mère. Jusqu’à ses 11 ans, sa mère lui fait l’école à la maison. Puis, elle fait son entrée dans une école où filles et garçons étaient séparés ainsi que les noirs des blancs. Elle s’y rendait à pieds car les bus étaient réservés aux blancs. En effet, à cette période, il y avait ce qu’on appelait la ségrégation raciale. Ce qui veut dire que les noirs n’avaient pas les mêmes droits que les blancs donc étaient plutôt désavantagés par rapport à eux : ce sont les lois de Jim Crow : separate but equals, séparés mais égaux, en vigueur depuis 1877.
Dès qu’elle fut assez grande, Rosa quitta sa ferme ainsi que sa famille pour aller étudier dans la ville de Montgomery où elle y rencontra Raymond Parks, un militant au sain de la NAACP, la National Association for the Advancement of Colored People (L’association nationale pour la promotion des gens de couleur) qui est une association qui lutte pour les droits des noirs.
Mais malheureusement, elle dut stopper ses études pour soigner sa mère et sa grand-mère car elles étaient tombées gravement malade.
En 1932, après avoir demandé sa main, Raymond l’encourage à reprendre les études afin de prouver que les noirs sont tout autant intelligents que les autres.
En 1934, elle fut diplômée. Mais malgré son haut niveau intellectuel, elle doit se limiter à son poste de couturière : puisqu’elle est noire, personne ne veut lui confier un poste important.
Le 1er décembre 1955, alors qu’elle était assise à l’avant du bus sur un siège réservé aux blancs, elle refuse d’obéir au conducteur qui lui demande de laisser sa place à un blanc pour aller s’asseoir au fond du véhicule, là où les noirs avaient leur place. Ce geste a fait d’elle un personnage gravé dans l’histoire. Cet événement a eu pour conséquences un boycott des bus de la part des noirs pour soutenir Rosa, qui elle, a passé quelques heures en prison avant son procès. Après ça, personne n’a accepté de l’embaucher et son mari s’est fait licencier.
Rosa, Martin Luther King et d’autres personnes fondent le mouvement des droits civiques.
En 1964 fut signé le Civil Rights Act par le président Lyndon B. Johnson. Ce qui fait que la discrimination est désormais interdite donc les lois de Jim Crow ont été supprimées.
Le 24 octobre 2005, elle décéda malheureusement d’une maladie neurodégénérative.
Sources
Mata Hari
Transcription :
Margaretha Geertruida Zelle, plus connue sous le nom de Mata Hari, signifiant « œil de l’aurore » en Malais, est une danseuse et courtisane néérlandaise née le 7 août 1876 à Leeuwarden au Pays-Bas. Étant plus jeune, son père Adam Zelle voyait un véritable potentiel en elle : avec ses cheveux noir, ses yeux foncés et traits du visage particuliers qu’elle tenait de lui, la rendant différente des autres filles qui étaient en général blonde aux yeux clairs.
Il lui transmit également la mythomanie.
Elle fut très tôt placée en pensionnat le plus riche de la région où elle y apprit le Français ainsi que l’Allemand qui lui ont été très utiles au cours de sa vie. En juillet 1895, à ses 18ans, elle se marie avec Rudolf MacLeod, un officier de la marine néerlandaise. Après leur mariage, ils vont s’installer à Malang, une ville à Java en Indonésie où elle y fait ses premières prestations de danses javanaises. De cette union, ils eurent deux enfants : Louise-Jeanne et Normand-John.
Quatre ans plus tard, elle divorce.
Démarquée par son physique, comparée à ses autres concurrentes, elle ne laisse personne indifférent et triomphe à chaque apparition gagnant ainsi beaucoup d’argent. Mais en 1915, elle fut endettée et dut vendre son hôtel luxueux de Neuilly pour louer une modeste maison à La Haye.
De nos jours, elle est connu des français pour être une figure emblématique de la première guerre mondiale de 1914-1918.
Pourquoi ? Car ayant des relations internationales et un don pour les langues, Georges Ladoux chef des services du contre-espionnage, l’invite à être au service de la France. Le but étant d’aller espionner le haut commandement allemand en Belgique. Elle accepta à condition qu’elle touche une rémunération importante. Une rémunération qu’elle qui ne lui sera jamais versée. Elle est suivie de très près par les contre-espionnages britannique comme français qui l’a soupçonnent d’être une espionne à la solde de l’Allemagne et que son nom serait H-21 : H pour le nom du recruteur Hoffmann et 21 pour le nombre d’agents recrutés, en l’occurrence elle est la 21ème.
Ils ont pour preuve un message radio qu’ils ont capté à l’aide des antennes de la Tour Eiffel, qu’ils ont décodé sans grande difficulté car il était codé d’un code allemand non méconnu des français qu’il contenait des informations personnelles sur elle comme son adresse ainsi que le nom de sa domestique. Après de nombreux procès, elle est fusillée le 15 octobre 1917 dans les fossés de la forteresse de Vincennes.
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