Milane revient au travers de cette série de trois épisodes sur les siècles d’histoire entre la Russie et l’Ukraine.
/!\ Attention : l’écriture et l’enregistrement de ces chroniques s’est fait quelques semaines seulement avant la déclaration de guerre de la Russie à l’Ukraine /!\
Épisode 1 : Les relations entre l’Ukraine et la Russie à travers l’histoire
Transcription :
Aujourd’hui nous allons nous pencher sur le conflit qui oppose l’Ukraine et la Russie avec Milane, bonjour Milane.
Bonjour Erwann.
Alors, c’est une chronique en plusieurs épisodes que tu nous propose de découvrir au fil de ces prochains jours.
Oui, en effet, j’ai trouvé que c’était un conflit dont on entendait beaucoup parler et j’ai voulu en savoir plus. C’est pour ça qu’aujourd’hui je vous partage mes recherches.
Et on commence avec un rappel historique des liens qui existent entre les deux pays.
Pour mieux comprendre le conflit actuel entre les deux pays, il faut d’abord qu’on intéresse aux liens qui les unissent. Et ces liens sont très vieux et ils restent toujours très forts. En fait, les histoires des deux pays sont indissociables l’une de l’autre. Parce que le conflit actuel, il n’est pas récent ni dénué de sens, il se nourrit d’anciens conflits, d’histoires plus anciennes qui au final sont un passé lourd pour les deux pays.
Du coup, qu’est-ce qui marque le début de l’histoire russo-ukrainienne ?
Il faut savoir que la Russie que l’on connaît aujourd’hui, elle naît au IXe siècle dans une principauté qui s’appelle la Rus’ de Kiev, autrement dit la Russie Kiévienne. Comme l’indique son nom, cette principauté avait comme capitale Kiev qui est d’ailleurs aujourd’hui la capitale de l’Ukraine.
A cette époque les deux pays ne forment qu’un seul et unique bloc (même si ce bloc regroupe d’autres pays de l’Europe de l’Est notamment la Biélorussie). La Rus de Kiev est très diverse au niveau ethnique, elle est composée de peuple : baltes, germaniques, même finlandais et hongrois.
Elle se morcelle progressivement jusqu’au XIII mais c’est finalement à la suite de l’invasion mongole que la Rus’ de Kiev prend fin en 1240.
La principauté ne regroupe pas ces régions uniquement d’un point de vue politique, ou institutionnel : on a une langue commune, une religion commune, une économie commune. Cela forme littéralement un seul et unique peuple, il n’y a, à ce moment, plus de distinction entre les peuples qui l’avaient, au départ, composé.
Donc déjà au Moyen Age, des liens se tissent entre l’Ukraine et la Russie, et ils vont continuer à être entretenus jusqu’à aujourd’hui.
Est-ce que y a d’autres faits marquants qui montrent que culturellement l’Ukraine et la Russie jusqu’à aujourd’hui sont imbriquées l’une à l’autre ?
En fait, les frontières de l’Ukraine qu’on connaît aujourd’hui sont très très récentes. Après la fin de la Rus’ de Kiev, la Russie a toujours conservé un attachement qui est surtout une volonté d’ascendance sur l’Ukraine : parce qu’il y a ce lien culturel mais aussi parce que l’Ukraine est avantageuse au niveau territorial, elle permet un accès à la mer Noire (qui, elle, permet un accès aux océans)
Évidemment, à de la création de l’URSS (Union des Républiques Socialistes Soviétiques), l’Ukraine est intégrée directement à la fédération dès sa création en 1922.
Au final, les frontières actuelles sont celles définies lors de l’indépendance de l’Ukraine en 1991, après la chute de l’URSS. On voit que l’Ukraine a eu besoin de la chute de l’URSS pour être indépendante, au même titre que d’autres pays, mais cela prouve la dominance de la Russie sur l’Ukraine, et les pays de l’Europe de l’Est en général.
Qu’en est-il des liens entre les deux pays actuellement ?
Pour ce qui est de la situation actuelle, les cultures des deux pays sont similaires. Dans certaines régions d’Ukraine, notamment les régions de l’Est et surtout le Donbass qui sont frontalières à la Russie et en Crimée, on a même plus de 70% de la population a pour langue maternelle le russe.
Bien que la frontière physique entre les deux pays soit nette, on se rend vite compte que les deux pays sont liés culturellement. Les Ukrainiens sont attachés à la Russie de même que les Russes sont attachés à l’Ukraine. La démarcation reste floue puisque les identités des deux pays sont très proches et s’entremêlent.
On a d’un côté cette histoire, très lourde entre les deux pays mais encore actuellement la population est scindée entre une volonté forte d’indépendance et de rattachement à l’Occident qui surtout marquée dans la moitié Ouest et un rattachement à la Russie de par la langue et l’éducation dans la moitié Est.
Et cette démarcation est visible et pas seulement au niveau culturel, la région du Donbass située donc à l’Est de l’Ukraine en est la preuve. C’est une région composée de deux collectivités territoriales qui sont Donetsk et Louhansk.
Lors des contestations de 2014 contre le gouvernement en place, on a une contre-contestation. Ceux qui y participent sont appelés anti-maïdans. Ces manifestants deviennent rapidement des contestataires armés contre le nouveau gouvernement. Cette insurrection, et c’est pour cela qu’on les appelle maintenant comme ça, devient séparatiste, c’est-à-dire qu’ils souhaitent se séparer, devenir indépendants du gouvernement ukrainien. Cela va très loin puisqu’ils se proclament même République populaire de Donetsk et République populaire de Louhansk. La guerre oppose donc ces deux républiques, si on peut les appeler comme ça, et Kiev, la capitale.
C’est une guerre qui n’est pas finie et qui a déjà fait 100 000 et plus de 2 millions de déplacés.
C’est dans ce contexte que s’inscrit le conflit russo-ukrainien.
Merci Milane pour ce premier épisode de cette série autour du conflit Russo-Ukrénien. Tous les épisodes ainsi que leurs transcriptions et les sources ayant servi à l’écriture de cette chronique sont disponibles sur notre site : orleans.radiocampus.org.
Et on te retrouve au prochain épisode qui parlera de
la période prémonitoire du début du 21e siècle entre 2004 et 2014.
Merci de votre écoute
et à très vite
Épisode 2 : Le début du XXIe siècle : une période prémonitoire
Transcription :
Aujourd’hui, dans ce deuxième épisode, nous allons continuer à nous pencher sur le conflit qui oppose l’Ukraine et la Russie avec Milane, bonjour Milane.
Bonjour Erwann.
Deuxième épisode donc de cette chronique en plusieurs épisodes que tu nous proposes de découvrir au fil de ces prochains jours.
Dans l’épisode précédent nous avons parlé de l’historique des relations entre les deux pays au cours de ces 1000 dernières années. Si vous n’avez pas encore écouté cet épisode, je vous conseille de le faire avant de vous attaquer à celui-ci.
Aujourd’hui on va s’intéresser plus en détail à la période entre 2004 et 2014 : une période qui a été décisive dans la naissance du conflit qu’on connaît aujourd’hui.
Si on retrace l’histoire récente de l’Ukraine on voit que le début du XXIe siècle en fait une période prémonitoire du conflit auquel on assiste aujourd’hui.
En novembre 2004, se déroulent les élections présidentielles en Ukraine, elles sont décisives de l’avenir du pays puisqu’elles opposent deux candidats radicalement opposés : Viktor Iouchtchenko et Viktor Ianoukovitch.
Iouchtchenko est un candidat proche de l’Occident aux idées libérales avec notamment la volonté de combattre la corruption. Son rival, Ianoukovitch est un candidat pro-russe, proche du président Vladimir Poutine.
Ce dernier est proclamé gagnant à l’issue du scrutin. Cependant, un soupçon de fraude venant des puissants de l’Est s’élève dans la population et la Révolution Orange naît. Une série de manifestations assez violentes qui réunit plus d’un demi-million d’Ukrainiens à Kiev, notamment sur la place de l’Indépendance, qui devient un lieu symbolique qui sera réutilisé par la suite.
Ces manifestations ont un impact fort et direct puisque la Cour Suprême annule le résultat de l’élection et organise un nouveau scrutin.
Le résultat pose le candidat pro-Occident, Iouchtchenko vainqueur avec 52% des voix.
Néanmoins, comme pour la langue maternelle, le résultat prouve encore une fois que le pays est divisé clairement en deux parties : l’Ouest a voté pour Iouchtchenko et l’Est pour Ianoukovitch.
Il faut aussi comprendre l’impact politique international de cet événement. Car cette révolution a aussi un enjeu géopolitique, elle permet à l’Ukraine de se rapprocher de l’OTAN (organisation militaire fondée en 1949 par les USA pour faire face à l’URSS) et de l’Union Européenne.
Et d’un autre côté, la Russie vit dans le même temps une période compliquée au niveau géopolitique puisqu’elle perd de plus en plus son influence en Europe de l’Est. Dans la même année, en 2004, 7 pays de l’ancien bloc soviétique (Estonie, Lituanie, Lettonie, Slovaquie, Roumanie, Bulgarie, Slovénie) sont intégrés à l’OTAN, et de plus entre 2004 et 2007, 9 pays de l’ancien bloc de l’Est sont intégrés à l’Union Européenne, renforçant son ascendant jusqu’aux frontières de la Russie.
Face à cette perte de pouvoir, Moscou se rend compte que la Russie doit obligatoirement garder son emprise sur l’Ukraine pour rester une puissance en Europe et face aux Etats-Unis.
Si l’Ukraine est courtisée à l’Est comme à l’Ouest c’est parce que sa situation géographique est stratégique, en effet, elle est une zone tampon entre l’Europe de l’Ouest et la Russie. Néanmoins, elle reste un pays relativement faible face aux puissances qui se battent pour l’obtenir. C’est pourquoi elle se doit de maintenir de bonnes relations de chaque côté.
Mais en 2013, les choses se bousculent : des promesses d’accords non conclus avec l’Union Européenne mènent à la guerre civile en Ukraine.
En fait la dizaine d’années qui suit les élections n’apaise pas la situation, bien au contraire et débouche sur le début d’une guerre civile en 2014.
En 2013, le pays se retrouve face à un choix primordial. Pour le contexte, Viktor Ianoukovitch, le candidat proche de Poutine qui avait perdu en 2004, est finalement élu en 2010, ce qui explique en grande partie la décision que l’Ukraine prend.
Alors que celle-ci s’apprête à signer un accord avec l’Europe permettant de faciliter les échanges commerciaux entre les deux territoires. La Russie, contrainte de riposter, propose alors un contre accord à l’Ukraine, en promettant 15 milliards de dollars (cad près de 11 milliards d’euros) ainsi qu’une baisse d’un tiers des prix du gaz.
L’Ukraine se trouve dans une position très compliquée puisqu’à la suite de l’implosion de l’URSS, elle ne réussit pas à se développer aussi fortement que ses voisins (comme la Hongrie ou la Pologne). Elle fait face à de nombreuses dettes, un développement moindre ainsi qu’une récession (ralentissement de l’activité économique) de 2% à la fin de l’année 2013. De plus, le gaz est un enjeu important puisque plus de la moitié de la consommation ukrainienne de gaz provient de Russie. Kiev fait volte-face et décide lors d’une visite à Moscou de finalement s’accorder avec la Russie.
Cette décision soudaine provoque, comme dix ans auparavant, un mouvement de contestation de la population qui se réunit une nouvelle fois sur le lieu symbolique qu’est devenu le place de l’Indépendance de Kiev qui donnera son nom à cette seconde révolution : la Révolution Maïdan, qui est le nom ukrainien de la place. Puis, rapidement, il s’étend à l’entièreté du pays et évidemment surtout à l’Ouest. Ce mouvement fait 100 morts et des centaines de blessés en raison de la violence des affrontements avec la police. C’est cette révolution qui pousse le président Ianoukovitch à fuir le pays.
On voit que le conflit se base sur des désaccords au niveau économique mais la Crimée montre que le conflit russo-ukrainien est aussi un conflit de territoire.
Une île cristallise les tensions entre les deux pays : la Crimée. Elle appartient à la Russie jusqu’en 1954, au moment où elle est offerte à l’Ukraine. Ce n’est que symbolique puisque l’Ukraine fait à ce moment partie du bloc de l’URSS, la Crimée reste alors gouvernée par Moscou.
En 1991, la Crimée est naturellement attribuée à l’Ukraine, mais elle a néanmoins le statut de République autonome.
De la même manière que l’Ukraine, la Crimée est un endroit stratégique. Elle fournit un accès à la mer Noire, qui permet ensuite d’accéder à la Méditerranée et aux océans Atlantique et Indien grâce au port de Sébastopol. C’est le seul endroit par lequel la Russie pouvait y accéder, puisqu’en dehors de celui-ci, elle n’a accès qu’à la mer de Chine et du Nord.
En mars 2014, un référendum est organisé par la Russie. Il s’agit d’interroger les Criméens sur un rattachement à la Russie. Ce référendum n’est pas reconnu par la “communauté internationale” (terme imprécis qui peut désigner : les États membres de l’ONU, ou seulement du conseil de sécurité de l’ONU, les groupes de partenariats internationaux puissants comme l’OTAN, le G7 ou le G20). C’est pour cette raison que ce référendum est souvent désigné par le terme d’annexion de la Crimée qui est un terme bien plus péjoratif puisqu’il désigne une prise de possession souvent par la force ou la violence. Néanmoins, on sait qu’une majorité écrasante des Criméens est russophone, est beaucoup plus proche de la Russie et cherche à se distancier de l’Ukraine.
Le référendum provoque des réactions à l’international puisque les dirigeants du monde entier connaissent la volonté de Poutine d’acquérir l’Ukraine. La Pologne, l’Allemagne, le Royaume-Uni et les États-Unis, ainsi que l’OTAN, entre autres, font part de leur inquiétude, condamnant la prise des bâtiments officiels de Crimée et rappelant à la Russie son engagement à défendre l’intégrité territoriale de l’Ukraine.
Merci Milane pour ce deuxième volet de cette série autour du conflit Russo-Ukrénien. L’épisode précédent, les suivants ainsi que leurs transcriptions et les sources ayant servi à l’écriture de cette chronique sont disponibles sur notre site : orleans.radiocampus.org.
Et on te retrouve au prochain épisode qui parlera de
la situation actuelle, en ce début d’année 2022.
Merci de votre écoute
et à très vite
Épisode 3 : Les récents événements : 2021-2022
Transcription :
Aujourd’hui, dans ce troisième épisode, nous allons continuer à nous pencher sur le conflit qui oppose l’Ukraine et la Russie avec Milane, bonjour Milane.
Bonjour Erwann.
Troisième et dernier épisode donc de cette chronique que tu nous proposes de découvrir depuis le début de la semaine.
Exactement, les deux premiers épisodes sont disponibles à l’écoute sur notre site orleans.radiocampus.org, allez les écouter avant celui-ci afin de bien tout comprendre ce ce qu’on va traiter dans cette dernière partie. On a parlé de l’histoire de la Russie et de l’Ukraine depuis l’an 900 et de la période décisive de 2004 à 2014.
Au final, quelle est la situation actuelle, comment se déroule-t-elle ?
A la surprise de Poutine et au contraire de ce qu’il espérait, cette annexion réveille chez les Criméens et les Ukrainiens un sentiment patriotique fort.
En juillet 2021, Poutine écrit “Sur l’unité historique des Russes et des Ukrainiens”, le titre est assez énonciateur. Il affirme que les Russes et les Ukrainiens ne forment en fait qu’un seul peuple”, il déclare que l’indépendance de l’Ukraine est une tragédie et même une injustice”. En réponse à ce communiqué, le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, se montre plus froid et distant, il rétorque : “Oui, nous avons beaucoup en commun (…) Nous ne sommes certainement pas une seule nation”. Le rapprochement à l’Occident s’accélère depuis les événements de 2014, on estime désormais à 58% la proportion d’Ukrainiens qui souhaiteraient rejoindre l’OTAN.
La situation actuelle est très compliquée puisqu’elle implique de nombreux acteurs, la situation de l’Ukraine touche en fait le monde entier.
Dans les faits, depuis avril 2021, la Russie déploie massivement son armée à la frontière ukrainienne. Ce déploiement s’accélère depuis cet hiver. Au début du mois de février, on compte au moins 15 camps militaires placés à moins de 250 km de la frontière qui montrent des activités inhabituelles et notamment une forte augmentation de leur matériel de guerre.
Des images satellites permettent de représenter l’ampleur du phénomène : on y voit les bases militaires se remplir en 2 mois entre octobre et décembre. On retrouve même de nombreuses vidéos sur les réseaux sociaux qui montrent des convois de tanks, ou d’artillerie convergeant de toute la Russie vers les camps les plus proches de l’Ukraine.
L’Ukraine est désormais menacée clairement d’invasion par la Russie.
L’année débute d’ailleurs avec ce qui semble être un ultimatum de la part de Vladimir Poutine. En janvier, lors de rencontres avec les Etats-Unis et les représentants de l’OTAN, il se présente avec des accords entièrement rédigés auxquels il exige une réponse immédiate. Ces accords ont des revendications fortes : les membres s’engageraient à s’abstenir de tout élargissement, notamment et surtout l’Ukraine, et s’abstiendront de placer des troupes militaires en Ukraine mais aussi dans les états d’Europe Centrale, dans le Caucase du Sud ainsi qu’en Asie Centrale.
Dans le même temps, le président russe place entre avril 2021 et février 100 000 soldats aux frontières de l’Ukraine.
La situation est extrêmement tendue et inquiète toujours plus les dirigeants du monde.
En Occident aussi on s’inquiète. En effet, l’adhésion à l’OTAN de l’Ukraine n’est pas seulement craint par la Russie, étonnamment des acteurs européens comme l’Allemagne et la France, s’y opposent ou tentent de la freiner justement par peur d’une riposte russe.
On peut se demander pourquoi la Russie choisit ce début d’année 2022 pour agir ?
La démocratisation de l’Ukraine et à long terme une possible adhésion à l’Union Européenne effraye la Russie pour d’autres raisons. Au-delà d’une perte d’influence et de pouvoir certaine sur l’Europe de l’Est, la proximité culturelle, architecturale..entre les deux pays effraye la Russie. Car ce qui peut arriver en Ukraine peut alors se produire en Russie.
De plus, son rival le plus emblématique, les Etats-Unis est occupé par autre chose, Entre le retrait des troupes en Afghanistan et des tensions avec la Chine, les Etats-Unis n’ont plus comme préoccupation première la Russie, ce qui lui a permis dans un premier temps d’agir sans trop attirer l’attention.
Néanmoins, on le voit récemment, les nouvelles changent et sont même parfois contradictoires. Puisque la situation est critique, beaucoup d’acteurs internationaux, dont évidemment les plus importants sont les Etats-Unis et l’Union Européenne, interviennent par des communiqués, des rencontres…
La Russie a annoncé à la mi-février le retrait d’une partie de ses troupes à la frontière avec l’Ukraine. L’Ukraine a salué ses alliés occidentaux qui auraient empêché une escalade russe. Joe Biden, de son côté, ne baisse pas sa garde, il a déclaré : “une attaque russe en Ukraine reste très possible mais le coût humain serait immense.”.
C’est une situation qui change constamment puisque les déclarations se multiplient et de tous les côtés du globe. Les actes ne correspondent pas toujours à ce qui est dit, il y a peu de confiance entre les dirigeants ce qui accélère la dégradation de la situation.
Merci Milane pour ce dernier épisode de cette série autour du conflit Russo-Ukrénien. Tous les épisodes ainsi que leurs transcriptions et les sources ayant servi à l’écriture de cette chronique sont disponibles sur notre site : orleans.radiocampus.org.
Évidemment on est en plein dans cette crise et les événements changent très rapidement, donc tout ce qui est dit dans cet épisode peut radicalement changer dans les prochains jours voire les prochaines heures.
Merci de votre écoute, on espère que la situation va s’apaiser.
et à bientôt sur les ondes de Radio Campus Orléans.
Bibliographie / sitographie
France 24 : https://youtu.be/yw2Q3w29Uto / https://youtu.be/yfhQTcPqYs0 / https://youtu.be/KV5VQrXMtBU
Geo.fr : https://www.geo.fr/geopolitique/russie-ukraine-comprendre-les-raisons-du-conflit-en-crimee-208335
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